Après un court passage à Sciences Po Paris, Noémie Makota décide de se consacrer à l’art dramatique et intègre le Conservatoire à rayonnement départemental de Poitiers, puis s’inscrit en « Arts du spectacle » à l’université de Poitiers. La découverte de la danse-contact, au sein de l’atelier de recherche chorégraphique de l’Université de Poitiers, dirigé par Isabelle Lamothe, marque un tournant dans sa manière d’appréhender le corps, qui devient pour elle un outil de pensée et de lecture du monde. Elle participe à la création de la pièce Front contre front de Gaëlle Bourges pour le festival « À Corps » de Poitiers en 2016. Ce travail ouvre à des questionnements personnels, artistiques et politiques sur le corps et ses modes de représentation. Elle commence alors à porter un vif intérêt pour l’anthropologie théâtrale et passe deux années à l’Ecole du jeu (Paris). Elle est engagée dans la pièce performative Le Deuil Des Coquelicots de Juliet Butot. Ce projet devient un terrain d’exploration sur la construction d’une physicalité incarnée, habitée et animale comme source d’expression intime et de métamorphose. Depuis peu, elle s’aventure vers un travail sur la voix parlée et chantée, grâce à sa rencontre avec Jean-Yves Pénafiel, ainsi qu’avec la musique. Par ailleurs, Noémie termine sa licence en cinéma à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

©Agathe Flament