A mon seul désir

a mon seul désir

A mon seul désir convoque les six panneaux de la série de tapisseries connue sous le nom de « La Dame à la licorne », qui présente une jeune fille et une licorne entourées d’animaux et de fleurs – vraisemblablement une allégorie des cinq sens augmentée d’un sixième, resté assez mystérieux. Mais les licornes sont aussi réputées terriblement sauvages, ne se laissant approcher que par de jeunes vierges.

Le travail insiste donc plutôt sur un des points centraux de l’histoire de l’art européen : la représentation de la virginité des femmes, ou de leur non virginité puisque, Vierge Marie oblige, il y a au cours des siècles comme une oscillation entre déflorations et non déflorations, ce qui revient finalement au même : on n’est jamais tranquille.

Photo de couverture : A mon seul désir ©Thomas Greil