Après des études de ferronnerie d’art puis de lettres modernes et de philosophie, Phlaurian Pettier semble trouver peu à peu son chemin en intégrant l’ÉESI de Poitiers : il y passe son DNSEP en 2016 après en avoir profité pour développer une approche à la rencontre de divers champs, entre autres la poésie, la musique, l’installation ou la danse. Très marquées par la géopoétique, ses recherches l’amènent à imaginer successivement plusieurs mondes sans feu et une série de bêtes et de grottes faites de bâches plastiques. Au cours de sa formation, il a l’occasion de collaborer avec Mickaël Phelippeau et de participer au festival À Corps où il crée la sculpture D’Un Geste L’Autre en 2013. Ses expériences d’exposition ne le satisfaisant pas, il cherche le moyen d’évoluer autrement et intègre en 2016 l’atelier chorégraphique de l’université de Poitiers encadré par Isabelle Lamothe, grâce auquel il fera la connaissance de Gaëlle Bourges en contribuant à la création de sa pièce Front Contre Front. Il se partage depuis entre quelques travaux des champs, la musique et la danse.

En septembre 2017 phlaurian engage des études de paysagisme à l’ENSP de Versailles, puisque, dit-il, « Générer des espaces de rencontres, des espaces capables d’entraîner à leur tour des états, d’autres activités, est une forme précise,  puissante, j’ai pris la décision de ne plus me contenter de travailler sur le paysage mais d’intervenir directement, en tant que concepteur de paysage, et d’avoir cette place privilégiée me permettant d’instiller à une plus grande échelle, les convictions qui m’ont porté jusqu’ici. » Il espère ainsi fondre à une plus grande échelle son rapport à l’être humain, tel qu’il danse, et à son environnement. Il continue à composer, dessiner, écrire, sans savoir très bien quel en sera le résultat mais intimement persuadé que c’est dans ce mélange qu’il trouve sa place.

©Adrien Hanitsch