Un beau raté

Un beau raté raconte comment, à l’été 200… , alors qu’elle était amenée à passer presque deux mois à Amherst, Massachusetts, au Nord-Est des États-Unis, Gaëlle Bourges est totalement passée à côté de la maison/musée de la poétesse américaine Emily Dickinson, morte en 1886, dont elle aime pourtant beaucoup l’œuvre. La déception fut grande à son retour en France ; c’est cette déception qui constitue la matière de cette forme courte – moins de 20 minutes – parlée, chantée et dansée. Une performance/hommage à ce qu’on rate, surtout quand ce qu’on rate était important.

Avec un poème d’Emily Dickinson*, des extraits de la bande-son du film Twentynine Palms de Bruno Dumont, et un récit mêlé d’une ou deux chansons racontant la « ballade américaine » – le tout oscillant entre angoisse des jeeps noires (jugulée), campus universitaire vide, glaces hyper caloriques et désœuvrement endémique.

*Le recueil Lieux-dits, l’éternité de Emily Dickinson, traduction Patrick Reumaux, est disponible aux Editions Points.

Photo de couverture : Un beau raté ©Véronique Baudoux